La soirée explosive devait finir par arriver..
Grande incompréhension, les filles ne sont pas rentrées ce dimanche, sans prévenir, ni l'une ni l'autre, alors que j'ai reçu un texto me disant "on arrive après le retour d'Iris" vers 17h30. C'est le seul message que j'ai par le tel de leur mère. Depuis 17h30 j'attends une explication. Leur mère essaie de m'appeler. J'envoie un message vers 20h45 expliquant que je ne peux décrocher le telephone et de laisser un message m'expliquant ce qui se passe. Je n'ai eu aucune réponse...
Je n'ai pas eu un appel des filles ni une explication de leur mère cette semaine ni ce soir, aucun sms, aucun message sur répondeur.... Je dois donc encore attendre ou prendre les devants.. et me déplacer..
Cette semaine j'ai courru après Noemie pour son pass navigo. Elle etait en mode automatique du "je n'ai pas envie de te lire ou te répondre". Iris n'appelle pas comme à son habitude. Leur mère ne prend pas la peine de me répondre ni de lire mes messages comme d'habitudes également... C'est plus facile de m'engueler et ne pas admettre qu'elle pouvait au moins porter attention et répondre à ses messages qu'elle a lu à moitié...
Tout cela m'exaspère... Je craque..
Je m'enerve, je veux récupérer les albums et envoyer ballader tout le monde. Noemie m'empeche. La manière dont elle a de défendre le "chez maman" m'enerve encore plus alors qu'elle n'a pas montré ce soir de la considération pour le "chez papa" et que ces albums existent uniquement parceque je m'en suis seul préoccupé années après années.. Elle me tient tête une nouvelle fois. Je lui donne une gifle (je pense que c pour toutes les autres fois).... Elle me saute dessus.. je veux pas lacher.. mais je ne sais pas comment faire cesser cette empoignade.. soit je lui donne des coups et c'est juste pas possible pour moi de faire cela (à l'inverse d'un vrai homme violent), soit je la pousse mais avec l'élan et la force qu'elle a, je risque de lui faire mal dans une chute non "contrôlée". Je ne vois pas d'autre manière que de l'immobiliser au sol, je pratique donc juste une légère prise à la jambe pour qu'elle tombe par terre sur ses jambes et ne pas risquer qu'elle se fasse mal. ça devrait la calmer dans son élan.
Ensuite un tourbillon.. leur mère débarque, prête à me sauter dessus. Ok je lui dis que je veux partir avec les albums.. et je résiste. Bon prétexte pour qu'elle me balance une partie du venin qu'elle tient sur le coeur et qu'elle me saute dessus à vouloir me frapper.. Je réponds verbalement à ces attaques..
Elle me balance des saloperies sur ma mère et ma famille, me rentre dedans comme un bulldog. De nouveau une empoignade! Contrairement à celle avec Noemie, il n'y a rien à faire d'autre que l'immobilisation debout. La mettre par terre ou la giffler ne ferait que décupler l'aggressivité de toutes les trois. Une gifle ? Cela serait dramatique pour les filles. En plus elle ne s'arretera pas et je finirai par lui faire vraiment mal pour me défendre d'un coup violent qu'elle finirait par me porter car elle ne controle rien. Je constate juste que Noémie a bien plus de puissance physique que sa mère. J'ai l'impression de retenir Iris dans ma main sans mettre de pression.. alors que Noemie a bien failli me bousculer !
Dans un combat ou une empoignade physique, il y a l'agresseur (celui qui se jette sur l'autre) et l'agressé, un qui attaque et l'autre qui defend. Dans les deux situations j'ai la position du defenseur aggréssé et aucune de mes filles n'est en mesure de le réaliser.... ni meme de percevoir que pour l'instant je controle (mais je peux aussi craquer).
A la fin j'apprends qu'Iris m'aurait rapidement glissé qu'elle voulait rentrer lundi quand je l'ai appelé. j'en doute et en tous cas je ne lui ai donné aucune confirmation. Elle s'est encore faite son organisation seule dans son coin.
Noemie n'avait pas ses clés et a essayé de passer..hélas sans laisser de message.
Quoiqu'il en soit Iris était finalement rentrée.. Iris avait les clés.. alors pourquoi ne pas rentrer dormir chez son père.... pour une nouvelle fois finir sa soirée chez sa mère.. en utilisant des phrases "je t'avais dit lundi"...
Comment lui faire comprendre, que le minimum de considération serait de dire "papa je suis rentrée plus tôt, je rentre chez toi car le dimanche tu nous attends" plutot que de se réfugier une nouvelle fois chez sa mère..comment lui faire comprendre qu'une nouvelle fois ses combines et ses nons dits pour profiter de la vie et laisser les autres en plan sont blessantes..
Comment leur redire que si je suis là c'est uniquement parce qu'une nouvelle fois le réflexe est de se blottir dans les jupes de leur mère plutôt que de respecter et s'investir dans la garde de leur père. Comment leur redire que je ne supporte plus l'attitude passive et le laisser faire de leur mère qui profite affectivement de la situation..
Comment faire comprendre à Noemie de prévenir son père.
J'en ai marre de ce type de déni, d'actes manqués chez l'une, de manipulations chez l'autre, d'incorrection et de manque de considération, de refus d'appeler, surtout le dimanche.
Iris à son tour, débarque et me tombe dessus. Elle a rien vu mais s'allie automatiquement à sa mère qui est en furie sur moi.
Elle parle comme sa mère.. "tu frappes tout le monde" "Tu nous fais chier".. Comme à son habitude, sa mère parle au nom des autres.. à me montrer du doigt comme l'incarnation d'une violence... à entrainer les autres dans ses émotions.. "Noémie va appeler la police".. à ajouter des éléments stupides pour parfaire sa "réalité" comme m'accuser de claquer une porte une fois dans ma vie chez elle alors que 24h sur 24h je leur dis qu'elles claquent les portes.. comme m'accuser d'avoir cassé la porte d'Iris sans se rappeler que c'est Iris qui écrabouillait la porte de sa chambre sur ma main lors de son dernier "je ne veux pas de Papa".. et que je n'ai pas pour habitude de casser sa barraque.. bref..
Il est certainement plus facile de voir que c'est mal que je prenne des albums dans une armoire que de capter la manière dont leur mère pratique l'aliénation parental et la contagion affective (psychologie élémentaire).
Quand il y a deux mois, ne respectant rien, elle a débarqué avec les filles pour saisir les affaires , le chat et surtout m'interdir de rester avec Iris 15mn, j'aurais peut être du lui sauter dessus comme un pitbull..
Dans ce type de situation, les personnes dévoilent leur ame. Je connaissais déjà la rancoeur et l'agressivité incontrôlé de leur mère, Iris confirme son arrogance et qu'elle prend la cause de sa mère. Elle est complètement contaminée par son affectif.
C'est la deuxième fois qu'elle fait cela. Elle l'avait déjà fait lorsque leur mère en vacances leur montrait qu'elle etait affaiblie.. en m'envoyant un texto "LAISSE MAMAN TRANQUILLE"..
Papa n'est jamais en danger lui. Lorsqu'il est sous cachet et à l'hospital pendant que vous etes en vacances alors que votre mère est au courant et qu'elle ne vous fait même pas appeler. Papa n'est pas en danger quand il reçoit un coup de poing dans la figure par leur mère et qu'en réponse il pousse juste une porte. Non la réaction unanime (sauf Noemie) est "il est malade, il nous agresse, appelez la police"..
J'ai évité plus d'une occasion d'appeler la police pour rappeler à leur mère ses obligations..
Je suis aussi très dur avec mes filles et leur dis que ces albums me rappellent quand j'avais des enfants. Noemie pense que je veux me débarasser d'elle et montre à quel point ça la touche son enfance et la séparation.. C'ast autrement plus blessant que de dire "tu es une garce par tes attitudes". Effectivement je traite Iris de garce.
Je rappelle à Noemie qu'elle s'est barré et que ça fait 4 mois que j'en ai marre.. Je devrais pas. c'est inutile car elle souffre énormément et sa souffrance est prioritaire car c'est mon enfant.
Noemie me demande de compter les week end.. (encore un de ses raisonnements insensibles qui m'aggace.)
Noémie m'attendrit. Elle trouve les mots juste et la bonne attitude. S'inquiète pour ses deux parents, s'interpose physiquement (je confirme elle est forte ma fille). Je parviens à la prendre un peu dans mes bras devant la porte alors que sa mère essaie de me pousser dehors. A ce moment là j'avais tellement envie de pouvoir la serrer plus fort. Ma fille est simplement géniale et je peux pas lui dire. Son coeur à elle est libre et partiale. Elle parvient vraiment à apaiser ma colère..
Avec Iris, la fracture est plus profonde. La seule raison pour laquelle je n'ai pas donné une claque à Iris, est que son attitude me rendait encore plus triste. Lui donner une claque ne l'aurait pas aidé émotionnellement. Elle est déjà suffisemment perdue comme cela à me parler en montant les épaules comme un jeune racailleux pubère... à quoi bon. Elle est jeune. Elle avait besoin de montrer qu'elle etait forte alors que c'est un poids plume.. autant lui laisser le croire si ça peut l'aider à prendre plus confiance en elle. Elle aura tenu tête à son père et ne se laissera pas emmerder par un mec plus tard..
C'etait trop facile de lui en décocher plus d'une.. ça n'aurait servi à rien et je pensais encore à la gifle donnée à Noémie..
Je suis physiquement plus fort mais je ne peux utiliser cette force. Je suis mentalement plus fort mais j'en ai marre de supporter de me mettre à l'écart pour les autres quoiqu'ils pensent et d'accepter leur absence de considération, leur égoisme entretenu dans le confort du "chez maman" .... je dois me calmer, si je crie, on me le reproche, si je parle doucement, je ne suis pas écouté.. Comment ne pas m'énerver...
Peut-être en pensant que j'ai deux superbes filles et que plus je craque, moins je les aide, qu'il faut que je modère "mes" revendications et que je me focalise sur les leurs.. dur.
M'enerver me sert à rien à part me retrouver dans ce type de situation. Chacun voit ce qu'il veut voir. Iris et sa mère pourront se complaire dans le rôle dramatique des agressées (plus fort que la victimisation) par un père détraqué qui vient prendre et casser des objets, qui s'en prend à ses enfants et leur mère, les agresse, les frappe, en clamant "regarde tu me serres les poignets, tu m'agresse" (alors que c le minimum que je pouvais faire et ça n'a rien d'une agression physique..). Si j'avais eu envie de d'avancer sur elle, de lui rentrer dedans et lui marcher dessus, je serai juste en prison à l'heure qu'il est et elle à l'hosto........bref.. c trop facile de détourner sa propre aggressivité de la sorte... et c'est toujours la même chose...
Moi j'ai vu un amas d'incompréhension. J'ai été dégouté de ce silence de tous, elles énervées de mon acte de saisie des albums. Ensuite, chacun a pris ses propres initiatives d'agressivité physique, d'insulte, de gifle, de phrases dures et en y mettant ses propres convictions intimes.